Les problématiques écologiques interpellent tous les concitoyens et toutes les institutions de la société. C’est pourquoi les établissements universitaires se sont davantage investis sur les questions de préservation de l’environnement. En ce sens, l’éducation aux défis environnementaux est devenue un chantier majeur pour ces organismes. Mais pour concrétiser ce projet, ils doivent comprendre les motivations qui le sous-tendent. Il est aussi crucial de déployer les bonnes stratégies pour préparer les apprenants et les entreprises de demain à ces changements.
Défis et stratégies de l’incorporation du développement durable dans les programmes académiques
L’insertion des ODD (objectifs de développement durable) dans le milieu universitaire constitue une préoccupation phare des acteurs de ce système. C’est un véritable challenge auquel font face les établissements. Mais, pourquoi l’enseignement supérieur doit-il s’engager pour cette cause commune ? Comment y arriver ?
Les défis de l’intégration du développement durable dans les établissements universitaires
Le développement durable est un concept dynamique qui traduit l’évolution des relations entre les systèmes et les processus socio-économiques et naturels. Pour concilier cet ensemble, les universités et les écoles d’enseignement supérieur ont un grand rôle à jouer. Ces hauts lieux du savoir doivent travailler à une prise de conscience collective de la situation pour apporter des solutions appropriées. Comme le montre ESI Business School, certains établissements sont justement devenus des lieux d’engagement pour la transition écologique.
Évolutive, la question d’un avenir viable repose aussi sur le déploiement de solutions qui s’adaptent aux réalités de chaque époque. En cela, l’encouragement à la recherche pour la préservation de notre écosystème est un impératif. C’est pourquoi les entités universitaires doivent promouvoir des programmes interdisciplinaires d’enseignement sur le sujet. Cela permet d’avoir une compréhension chaque fois actualisée du concept. Les universités vont ainsi contribuer à élaborer une notion de développement durable qui prend en compte toutes les dimensions. Il s’agit notamment des domaines comme la démographie, l’économie, l’écologie et du volet social. Une saine collaboration entre les disciplines concourt également à encourager les apprenants et le personnel pour l’adoption de comportements écolo.
Comment intégrer la protection de l’environnement dans les curricula de formation ?
Différentes stratégies peuvent être déployées pour inclure la thématique du développement durable dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur. La première démarche consiste à impliquer les étudiants et à les mettre en action. Cela passe par le déploiement de programmes orientés vers une pédagogie active, plus centrée sur l’apprenant. C’est l’approche par problème ou recherche-action qui vise à résoudre les préoccupations de la communauté. Cette méthode permet aux chercheurs de mieux comprendre les enjeux relatifs à l’écologie dans leur environnement. Ils peuvent alors participer plus efficacement à la recherche de solutions.
Une autre façon d’inclure ce thème dans la formation est de recourir à l’apprentissage non intentionnel. Aussi appelé hidden curriculum, cette option vise à développer le concept dans des enseignements sans que cela soit l’objectif directement poursuivi. Dans un cours de compréhension des textes par exemple, l’enseignant peut choisir un ouvrage en lien avec les ODD. Même dans les sciences dures comme les mathématiques, il est possible d’aborder des questions liées au développement durable. On peut effectuer des calculs sur la croissance de la population, les émissions de gaz à effet de serre ou la modélisation climatique, etc. Un dernier stade d’intervention consiste à adopter cette thématique à l’échelle des programmes de formation. Ainsi, les sujets concernant l’éthique et l’écoresponsabilité deviennent incontournables, et ce, quelle que soit la discipline.
L’impact de l’éducation au développement durable sur l’engagement étudiant
En intégrant l’éducation au développement durable dans les curricula de formation, les institutions favorisent l’engouement des apprenants. Acquis à la cause de la protection de l’environnement, ces derniers seront des pionniers et des agents de sensibilisation. Ils prennent conscience de l’importance de préserver l’écosystème et comprennent les risques encourus par tous. La nécessité d’agir collectivement et individuellement pour des changements qualitatifs devient donc une évidence pour eux. Au-delà de l’implication personnelle, les apprenants répercutent cette compréhension de ce défi contemporain dans leur cadre de vie. Leurs comportements refléteront désormais leur engagement et leur degré de prise de conscience. Ils inciteront ainsi leurs parents, leurs proches et leurs amis à adopter des gestes identiques. Progressivement, l’éveil s’étendra à toutes les couches de la société pour un avenir viable.
L’intégration de la thématique d’un écosystème plus sain prépare aussi des professionnels engagés pour la cause. Dans leur milieu de travail, ils s’activeront à mener des actions écoresponsables et pourront rallier des collègues à la même cause. Entre un agenda papier et celui numérique, ils évalueront par exemple l’impact environnemental de chaque option avant de choisir. Ce faisant, les entreprises et les organisations de toute sorte s’investiront pour la transition écologique. En définitive, à travers les étudiants, c’est une population large et diversifiée qui est acquise à l’urgence d’avoir un cadre plus vivable. Cela est valable pour les citoyens du monde d’aujourd’hui et de demain.
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