Les territoires français d’Outre-mer suscitent de plus en plus l’intérêt des entrepreneurs. Ces derniers ont conscience des multiples opportunités d’affaires ainsi que des conditions climatiques, propices à de nombreuses activités. Les départements d’Outre-mer représentent un véritable eldorado pour les entreprises spécialisées entre autres dans le tourisme, les énergies renouvelables, l’import-export. Les DOM constituent sans aucun doute des destinations incontournables pour les entrepreneurs en quête de nouvelles aventures.

Les avantages du développement de vos activités dans l’un des départements français d’Outre-mer

Les départements français d’Outre-mer se démarquent notamment par les charges fiscales particulièrement attractives. Les entrepreneurs qui s’y établissent bénéficient éventuellement d’une exonération de la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises). Cette initiative vise à optimiser les activités économiques. Une exonération de l’impôt sur le revenu s’applique également dans les zones franches. Les conditions d’application de la TVA sont différentes de celles qui s’appliquent en Métropole. Cela implique les plafonds, le calcul du taux qui est de 15,3 % pour les prestations de service ou encore 8,9 % pour la vente de marchandises.

Outre la Taxe sur la Valeur Ajoutée, les DOM offrent de nombreux avantages dans le cadre de la création d’entreprise. Les entrepreneurs bénéficient des aides fiscales en fonction de leurs besoins, de leur budget ou encore du domaine d’activité qui les intéresse. Ces divers avantages s’appliquent entre autres à la Réunion, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane.

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En plus des avantages fiscaux, les auto-entrepreneurs des départements d’Outre-mer peuvent accéder aux aides à la création d’activité. Il s’agit notamment de l’ACRE, du NACRE, du CAPE. À ceux-là s’ajoutent les allocations cumulables avec le statut micro-entrepreneur. C’est le cas des aides tels que l’ARE, le RSA, l’ASS ainsi que la prime d’activité.

Le Projet d’Initiative Jeune s’adresse tout particulièrement aux auto-entrepreneurs âgés de 18 à 30 ans. Cette aide se traduit par l’octroi d’un don qui peut aller jusqu’à 7 320 euros. La démarche est relativement simple puisque l’auto-entrepreneur dépose sa demande auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE). Une fois sa demande acceptée, il dispose de trois mois pour créer son entreprise et se lancer dans les affaires.

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Les étapes à suivre pour envisager l’expansion d’une entreprise en Outre-mer

Lancer son activité dans les DOM-TOM permet de bénéficier de nombreux avantages. Le statut d’auto-entrepreneur amélioré ouvre la voie sur une exonération fiscale, s’appliquant durant les 24 premiers mois. Encore faut-il s’informer sur les démarches de rigueur. Il faudra surtout composer avec la lenteur administrative locale. À titre de référence, comptez en moyenne 6 mois avant d’obtenir le registre K-bis. Pour y remédier, la plupart des entrepreneurs domicilient leur entreprise en métropole et ouvrent leurs succursales dans les DOM-TOM. Sachez que l’adresse du siège social se révèle être un élément déterminant pour l’identité de l’entreprise.

Dans tous les cas, la création d’entreprise relève du Code général des Impôts. Les départements éligibles à la création d’une auto-entreprise sont la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin. Les démarches d’usage relatives à la création d’entreprise s’appliquent. À titre d’exemple, publiez votre annonce légale en Guadeloupe si vous avez décidé de vous implanter sur ce territoire. Cette procédure s’effectue simplement et rapidement via une plateforme de publication d’annonces légales. L’attestation de parution est envoyée par email.

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Existe-t-il des différences de législation et règlementation des affaires ?

En principe, les collectivités françaises outre-mer s’inscrivent dans la République. Cela signifie qu’elles sont régies par le même droit. Les démarches de création d’entreprise sont similaires à celles qui s’appliquent en métropole. Les formalités sont d’ailleurs dématérialisées puisque la déclaration de début d’activité s’effectue sur le portail e-Procédures, qui n’est autre que le guichet unique de l’INPI. La demande est transférée au CFE (Centre des Formalités des Entreprises) compétent. Tout comme en France, la création d’entreprise nécessite plusieurs documents dont le justificatif d’identité au format numérique, les informations personnelles, l’adresse du lieu d’exercice, les informations sociales…

Certains points relatifs à la création d’une micro-entreprise sont similaires aux démarches requises en métropole. C’est le cas des démarches visant à adhérer au CFE. La valeur maximale du chiffre d’affaires est la même que celle appliquée en France. C’est également le cas des normes qui s’imposent en comptabilité ainsi que des procédures entourant le paiement de l’impôt libératoire sur le revenu.

En revanche, l’auto-entrepreneur est tenu de payer la cotisation pour la retraite complémentaire ainsi que la Contribution à la Formation professionnelle. De même, les entreprises établies dans les départements d’Outre-mer sont assujetties à une protection sociale particulière.

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Entreprise : quelques conseils pour prospérer dans les départements d’Outre-mer

Prospérer en affaires dans les départements d’Outre-mer requiert une stratégie savamment élaborée. Pour commencer, ne sous-estimez pas les retombées positives d’une stratégie marketing locale. Les consommateurs localisés dans les DOM privilégient les commerces près de chez eux. Optimisez la visibilité de votre entreprise grâce à une fiche Google My Business. Cette initiative vous permet de construire une réputation.

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Se lancer dans les départements d’Outre-mer, c’est miser sur une présence physique. Partez à la rencontre des communautés locales, participez à des évènements et échangez avec les médias. Cette stratégie va de pair avec l’optimisation de l’e-réputation de l’enseigne. Il est tout aussi essentiel d’imposer sa notoriété en ligne afin de toucher un très large public. Cela se traduit par la création d’un site web et par les publications sur les réseaux sociaux.

Se lancer dans une aventure entrepreneuriale dans les DOM-TOM nécessite une connaissance accrue du marché local. Il s’avère judicieux de se positionner sur des secteurs d’activité très porteurs. Vous pouvez créer une entreprise dans le tourisme, compte tenu des conditions climatiques favorables. Ce secteur d’activité génère des emplois, des revenus et contribue au développement des économies locales. Le tourisme reste une valeur sûre, d’autant que les perspectives foisonnent. L’auto-entrepreneur a largement le choix entre se lancer dans la restauration, l’hôtellerie, la vente d’objets souvenirs…

L’import-export dans les départements d’Outre-mer mérite l’attention des entrepreneurs. Il s’agit surtout de développer l’exportation et de valoriser par la même occasion les produits locaux. Il convient de se renseigner sur les formalités douanières dont la déclaration de mouvement des marchandises.

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